Pour l’instant, le fichier n’est utilisé qu’à visée d’investigation. « Mais, de fait, le glissement de l’identification à celle des comportements et donc de la personnalité apparaît comme un risque sinon comme une inclination naturelle », prévenait le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) pour les sciences de la vie et de la santé en 2007. Jusqu’où aller par souci de sécurité ? Que deviendrait ce fichier en cas de politiques sécuritaires accrues ? Comment serait-il utilisé par un régime fasciste ? À l’époque, le CCNE jugeait que les segments génétiques utilisés par la police étaient « théoriquement non codants », alors que la science le garantissait. C’est tout l’enjeu des QPC soumises à la Cour de cassation : jusqu’où utiliser les possibilités que nous offre la science pour notre recherche de sécurité, lorsque ces avancées scientifiques ne garantissent plus notre liberté ?
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